Nouvelles infections VIH en Belgique : une majorité de personnes avec un comportement à haut risque …
Cette enquête belge révèle que la majorité des nouveaux diagnostics de VIH/sida en Belgique sont posés chez des personnes avec des comportements à haut risque, partenaires multiples, prise de drogues, recours limité au préservatif. Plus interpellant encore, la prophylaxie pré-exposition est peu connue et donc peu utilisée. Comme quoi, il reste du travail en matière de prévention dans les groupes à risques …
En dépit de tout ce qui est proposé dans notre pays en matière de prévention et de traitement du VIH/sida, le nombre de nouveaux diagnostics VIH en Belgique diminue faiblement ces dernières années selon le dernier rapport Sciensano.
Dans ce contexte, cette enquête s'est attachée à identifier les facteurs responsables de la transmission du VIH en Belgique et caractériser les personnes qui sont les plus susceptibles de contaminer ou d'être contaminés. Elle s'est déroulée avec le concours des 8 centres de référence belges et a inclus 77 participants recrutés entre mai 2018 et février 2021, avec un âge moyen de 37,8 ans, dont 71,4% de MSM, 15,6% de femmes hétérosexuelles et 13% d'hommes hétérosexuels. En matière de dépistage, 64,1% ont été testés au moins une fois sur l'année écoulée. Une série de données ont été collectées via un questionnaire, sur la chronologie de l'infection par le VIH, le délai entre l'infection et le diagnostic, le comportement des participants en termes de nombre de tests de dépistage, de nombre de diagnostics d'infections sexuellement transmissibles, des moyens de prévention utilisés, de la dépendance à l'alcool ou à des drogues et d'autres éléments tels qu'une dépression associée ou la notification de sa séropositivité au partenaire.
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