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Traitement du VIH/sida - Une bithérapie injectable satisfait 90% des patients

L’étude SOLAR(1) démontre pour la première fois la non infériorité à 12 mois d’une formulation injectable tous les 2 mois de cabotegravir / rilpivirine (CAB/RPV) par rapport à une trithérapie BIC/FTC/TAF per os en terme de proportion de patients avec une charge virale indétectable. La tolérance est bonne avec seulement quelques réactions au point d’injection qui ne compromettent pas l’adhérence. Le score de satisfaction révèle que 90% des patients optent pour cette formulation qui allège le fardeau psychologique de la prise quotidienne d’un traitement per os.

Dans le traitement de l'infection à VIH, l'arrivée d'une association à libération prolongée (LA) d'un INSTI, le cabotegravir (Vocabria®) avec un NNRTI, la rilpivirine (Rekambys®), en formulation injectable tous les 2 mois, était attendue avec impatience par des malades amenés à prendre à vie un comprimé par jour. Les études de phase III FLAIR et ATLAS ont démontré la non infériorité de cette formulation par rapport à une thérapie per os en prenant comme critère la proportion de patients avec une charge virale (CV) indétectable. L'objectif est d'alléger le fardeau du traitement per os, synonyme de stigmatisation. Plusieurs études ont établi que les personnes séropositives vivent dans la peur de voir leur statut sérologique révélé par la découverte de leurs médicaments, la peur d'oublier le comprimé ou de ne pas respecter les prises horaires en fonction de l'alimentation ou ne supportent plus ce rappel quotidien de leur statut sérologique.
 

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