Cancer du sein ER+/HER2- à haut risque de rechute : un anti-PD1 augmente le taux de réponse pathologique complète
Deux études présentées à cet ESMO 2023 montrent le bénéfice de l’ajout d’une immunothérapie à une chimiothérapie néoadjuvante dans les cancers du sein ER+/HER2- à haut risque de rechute. Le taux de réponse pathologique complète est significativement augmenté ce qui a valeur de bon pronostic. L’impact sur la survie globale n’est toutefois pas encore déterminé. Une synthèse des données des études KEYNOTE-756 et CheckMate 7FL qui pourraient bien changer la pratique quotidienne dans ces tumeurs luminales B de mauvais pronostic.
Dans le traitement des cancers du sein ER+/HER2-, la chimiothérapie en néoadjuvant reste incontournable mais le taux de réponses pathologiques complètes (pCR) reste faible (<15%). Aujourd'hui la question se pose de savoir si l'ajout d'un anti-PD1 ne permet pas de faire mieux d'autant qu'une petite étude de phase II I-SPY2 a déjà montré que l'ajout d'un anti-PD1 au paclitaxel en néoadjuvant amène 34,2% des patientes en pCR vs 13,6% sous placebo. Que nous enseignent KEYNOTE-756 et CheckMate-7FL qui incluent 2 anti-PD-1 différents ?
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