Cas clinique : une femme et un écureuil mignon, mais agressif
COLOGNE 19/09 - Le diagnostic de la tularémie n'est pas souvent envisagé en Allemagne, car la maladie y est encore rare. Francisella tularensis, l'agent pathogène de la tularémie, peut toutefois infecter de nombreuses espèces animales et le danger qu'il représente comme agent pathogène n'est donc pas à négliger. En témoigne notamment le cas d'une femme mordue par un écureuil.
Le patient et son histoire
La femme de 59 ans s'est présentée au service des urgences du Katharinen-Hospital Frechen après avoir été mordue par un écureuil roux sauvage (Sciurus vulgaris). Elle disait avoir vu l'animal immobile sur le sol durant une promenade ; lorsqu'elle avait essayé d'examiner l'écureuil, celui-ci l'avait mordue au quatrième doigt de la main droite et au deuxième doigt de la main gauche. Après nettoyage de la plaie, une antibiothérapie a été instaurée le jour même (Cefuroxim 500 mg par voie orale deux fois par jour). Le statut vaccinal contre le tétanos a en outre été vérifié, rapportent Hannah Sophia Borgschulte, Daniela Jacob et leurs confrères. Le sixième jour après la morsure, la patiente s'est à nouveau présentée aux urgences de l'hôpital avec les symptômes suivants : un malaise général, des maux de tête et des douleurs corporelles, de la fièvre, des frissons et un gonflement du coude droit. Elle ne faisait pas état de nausées, de vomissements ou de sensibilité à la lumière ou au bruit.
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