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Chloroquine, Evidence-Based Medicine et Communication (opinion)

Opinion

BRUXELLES 24/08 - Lorsque la pandémie de Covid-19 a débutée, un de nos confrères marseillais a rapidement communiqué auprès des médias l’intérêt de la chloroquine/hydroxychloroquine dans la prise en charge des cas sévères de Covid-19 sur base d’un effet constaté dans des études in vitro. Très vite, des données in vivo de l’équipe marseillaise ont été publiées, relayées massivement, faisant de ce professeur au CV kilométrique un des experts internationaux dans le Covid-19. Le buzz médiatique était là et ce, malgré de nombreux biais méthodologiques dans ladite étude, l’absence de randomisation et la disparition de certaines données de suivi importantes.

Si la plupart des journaux, à la recherche du clic, relayaient les conclusions de l'étude sans aucun regard critique, beaucoup d'entre nous, analysaient les données d'une façon critique, attisant un sentiment de prudence tant que des études randomisées contre placebo n'étaient pas menées. A ce moment précis, nul ne pouvait imaginer la tournure que le dossier « chloroquine » allait prendre et l'impact de celui-ci sur la population et les soignants.

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