Essai Mercedes Classe S: l’Impératrice
26/01 - La prestigieuse berline ne s’est pas contentée de revêtir de nouveaux atours: la grande Mercedes a évolué à quasi tous les points de vue, et particulièrement en matière de technologie. Avec toujours la même ambition: mériter le titre d’impératrice de son segment.
Lorsque la marque à l'étoile lance une nouvelle génération de Classe S, on est toujours curieux de voir comment elle va parvenir à placer la barre encore plus haut… Le progrès ne s'arrête bien sûr jamais et en cette année 2020, il ne faut pas s'étonner que la 7e génération du vaisseau amiral de Mercedes joue à fond la carte du digital. À l'intérieur, la première chose qui saute aux yeux est le grand écran tactile central qui n'est pas sans évoquer celui d'une Tesla. L'instrumentation, pour sa part, adopte un affichage 3D, tandis que l'affichage tête haute tire parti de la réalité augmentée et que l'éclairage d'ambiance propose un choix de couleurs presque infini.
Reine du pétrole
Pas de Classe S électrique, Mercedes-Benz propose de classiques moteurs 6-cylindres en ligne à essence (450 et 500, de respectivement 367 et 435 ch) et Diesel (350 d de 286 ch et 400 d de 330 ch). On notera toutefois que les versions à essence bénéficient du soutien de l'EQ Boost électrique. Mercedes commercialisera ultérieurement un moteur V8 à hybridation légère ainsi qu'un ensemble propulseur hybride rechargeable, pour lequel la marque à l'étoile annonce une autonomie électrique impressionnante d'environ 100 km.
La voiture entre les mains du journaliste Hans Dierckx pour cette première prise de contact était une 400 d, dont le 6-cylindres en ligne de 3 litres, suralimenté par double turbocompresseur, délivre 330 ch pour un couple maxi de 700 Nm. Est-il besoin de préciser qu'il n'éprouve pas la moindre difficulté à animer avec dynamisme cette limousine de plus de 2 tonnes? Le constructeur annonce pour cette version un temps de 5,4 secondes dans l'exercice du 0 à 100 km/h, tandis que la vitesse de pointe est identique, quel que soit celui des 4 moteurs proposés à l'heure actuelle : 250 km/h. Cette voiture d'essai était équipée de la suspension pneumatique standard. Même dans cette configuration de châssis « de base », la sérénité que l'on est en droit d'attendre d'une Classe S est au rendez-vous ! Les 4 roues directrices optionnelles, présentes sur notre véhicule d'essai, améliorent aussi bien le confort que la vivacité: en virage, la Classe S fait ainsi montre d'un caractère plus joueur, si tant est que cet adjectif puisse être utilisé pour un vaisseau de plus de 5 m de long…
Vendue à un prix d'accès de 105.000 euros (pour une 350 d « propulsion » dépourvue d'options), la nouvelle Classe S n'est bien sûr pas la voiture de tout le monde. Cela dit, elle parvient une fois de plus à offrir à ses propriétaires fortunés le confort, le luxe, les performances et l'exclusivité qui ont fait la réputation du modèle depuis des décennies. Reste que nous ne parvenons pas à nous défaire de l'impression que la génération précédente faisait un peu mieux en termes de qualité perçue et nettement mieux pour ce qui est de l'ergonomie.
Retrouvez l'essai dans Le Moniteur Automobile 1744 du 2 décembre 2020.
Bien vu
- Toujours souveraine sur la route
- Possibilités d'équipement
- Confort de premier ordre
Mal vu
- Choix des matériaux par rapport à la génération précédente
- Ergonomie par rapport à l'ancien modèle
- Dimensions extérieures en hausse
Vous envisagez l'achat d'une voiture ? Vous êtes passionné par tout ce qui roule ? Vous suivez toutes les (r)évolutions du secteur automobile ? Dans ce cas, n'hésitez plus : abonnez-vous maintenant au Moniteur Automobile et profitez, grâce à Mediquality, d'une réduction de 15%, soit jusqu'à 28,50 EUR* à votre avantage. Comment faire? Cliquez sur le lien suivant et indiquez le code promo MQ15 https://abo.moniteurautomobile.be/product/print/print-digital * Dans le cas d'un abonnement de deux ans |