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Mieux vaut se concerter avant de collecter des données de santé

Dans une carte blanche, une spécialiste américaine des données de santé appelle tous les acteurs concernés à se concerter avant de développer au petit bonheur de nouveaux dispositifs pour collecter toutes sortes d’informations. Il n’est en effet pas impossible que la prolifération de telles données transitant par diverses parties (gouvernements, entreprises privées, instituts de recherche…) ne débouche par exemple pas, au final, sur de meilleurs résultats de santé.

Collecter des données pour améliorer les résultats de santé est aujourd'hui bien plus qu'un rêve lointain. Aux États-Unis, la moitié de la population utilise déjà l'un ou l'autre dispositif destiné au suivi virtuel de paramètres de santé (digital health tracking device) – un secteur qui a généré un chiffre d'affaires de pas moins de 15 milliards de dollars au cours des six premiers mois de l'année 2021. Tous ces dispositifs collectent une masse de données colossales, qui sont rassemblées çà et là sur des serveurs. Les appareils et applis apportent aussi un feedback à l'utilisateur. Celui-ci repose toutefois uniquement sur l'information enregistrée par son propre dispositif alors qu'il faudrait, pour parvenir à des résultats de santé optimaux, pouvoir le coupler à d'autres voire au dossier médical électronique personnel.

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