Les AINS majorent le risque d'insuffisance cardiaque chez les diabétiques

Pourquoi Enders Holt et coll. (hôpital universitaire de Copenhague) se sont intéressés à cette question ? Parce que parmi les effets secondaires sous-estimés des AINS, la rétention hydrique pourrait impacter le pronostic cardio-vasculaire des patients diabétiques type 2 qui présentent souvent une cardiomyopathie subclinique et à un déclin de la fonction rénale. Chez ces patients, il est important de prendre en compte tous les facteurs qui majorent le risque d'insuffisance cardiaque, puisque l'incidence de cette pathologie est déjà double par rapport à la population générale.