Patients fragiles insuffisants cardiaques à fraction d'éjection préservée : une place pour le sacubitril-valsartan ?
La saga de l'association sacubitril-valsartan dans le traitement de l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée, fondée sur l'essai PARAGON-HF vient de connaître un nouvel épisode avec la parution d’une analyse en sous-groupe chez les patients les plus fragiles publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC).
Alors que cette association d'un antagoniste du récepteur de l'angiotensine II et d'un inhibiteur de la néprilysine avait fait la preuve de son efficacité́ dans l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection diminuée dans l'étude PARADIGM-HF, l'essai PARAGON-HF n'avait pas atteint de seuil de significativité avec une baisse de 13% du risque d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou décès cardiovasculaire par rapport au valsartan seul. D'où l'idée d'analyser l'intérêt de la combinaison thérapeutique dans des sous-populations de patients. L'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection préservée, concerne en effet principalement des patients âgés souvent fragiles. Or, il existe des mécanismes communs entre ces deux états - notamment inflammatoires et neuro-hormonaux - qui pourraient même être regroupés en un seul et unique "syndrome gériatrique" global.
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