La télémédecine pas vraiment optimale pour le suivi après un passage aux urgences
La pandémie du COVID-19 a beau avoir donné un sérieux coup de pouce à la télémédecine et aux consultations à distance partout dans le monde (en particulier dans les soins de première ligne et en Occident), une étude américaine récemment publiée donne à penser que cette approche n’est pas non plus le remède à tout les maux. Il en ressort notamment que le risque de réhospitalisation est plus élevé chez les personnes suivies à distance après un passage au service des urgences que chez celles qui bénéficient de consultations de suivi en face-à-face.
Dans la foulée de la pandémie, les études sur la télémédecine ne manquent pas et l'implémentation de cette approche dans la pratique clinique aussi a pris un sérieux coup d'accélérateur. Même dans notre pays, un remboursement est désormais prévu pour les téléconsultations en médecine générale, dont les services ont été très largement dispensés à distance au cours de la première vague du COVID-19. Aux États-Unis, cette approche était toutefois déjà utilisée (et parfois remboursée) de longue date et les consultations de suivi après un passage au service des urgences étaient par exemple déjà organisées à distance dans certains États. Une évaluation récente donne toutefois à penser que ce système n'est tout de même pas vraiment la panacée.
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