L’arrêt tabagique reste possible en présence de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux
Il ressort d’une étude américaine récemment publiée que le recours à des cigarettes avec une teneur de plus en plus faible en nicotine jusqu’à atteindre un niveau non addictif ne s’accompagne pas d’une détérioration de la santé mentale chez les fumeurs qui souffrent de troubles de l’humeur ou de troubles anxieux. « Moyennant un bon encadrement et des aides efficaces, il est même possible que ces patients puissent arrêter complètement », avancent les auteurs dans leurs conclusions.
L'arrêt du tabac n'est jamais une évidence chez les personnes qui souffrent de troubles anxieux ou de troubles de l'humeur. Ces problèmes de santé mentale représentent en effet un obstacle bien réel à la cessation tabagique, mais ce n'est pas tout : des études antérieures ont révélé que les symptômes de sevrage sont particulièrement pénibles chez les patients concernés, avec à la clé des chances de réussite évidemment d'autant plus minces. En outre, certains ont avancé l'hypothèse que la réduction du taux de nicotine pourrait aggraver les symptômes psychiatriques chez les fumeurs confrontés à une maladie mentale et que ces personnes seraient donc plutôt enclines à accroître leur consommation, commentent encore les auteurs de l'étude.
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