Le rôle du sommeil dans la chronicisation d’une migraine épisodique
Une revue publiée récemment met une nouvelle fois en lumière l’impact négatif d’un mauvais sommeil sur la migraine… et inversement. Les auteurs soulignent que des nuits trop courtes, trop longues ou irrégulières sont autant de facteurs susceptibles de jouer un rôle majeur dans la chronicisation d’une migraine initialement épisodique.
On assiste depuis quelques années à une multiplication des recherches consacrées à l'impact réciproque du sommeil et de la migraine. Loin de se contredire, leurs conclusions se suivent et se ressemblent, pointant toutes dans le sens d'une étiologie sous-jacente commune aux deux problématiques. « Un manque de sommeil peut en effet induire une moindre inhibition de la douleur et une dysfonction de la voie de signalisation correspondante, qui peut à son tour déboucher sur une sensibilisation centrale et une amplification de la douleur », peut-on lire dans la revue. Définie par la présence de symptômes 15 jours par mois ou plus durant plus de trois mois, la migraine chronique a un impact majeur sur la qualité de vie et alimente l'absentéisme pour cause de maladie et la perte de productivité qui l'accompagne. Ce diagnostic serait posé chez 1,4 à 2,2 % de la population mondiale.
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