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Le changement climatique aggrave l’incidence et la gravité de la migraine (et d’autres maladies neurologiques)

Heureux hasard du calendrier, la dernière conférence COP 27 sur le climat, qui se tenait en Égypte en ce mois de novembre, a coïncidé avec la publication d’une revue de littérature consacrée à l’impact de la pollution et des changements de température sur la santé. La principale conclusion – que vous avez pu découvrir dans le titre de cet article – ne surprendra sans doute pas grand-monde.

L'étude qui nous intéresse s'est intéressée spécifiquement à l'impact du changement/réchauffement climatique sur la gravité d'un certain nombre de maladies neurologiques – la migraine, évidemment, mais aussi la maladie de Parkinson, la démence, la sclérose en plaques, etc. Un premier facteur qui entre en jeu est évidemment l'exposition à la pollution atmosphérique et à des températures de plus en plus élevées, qui peuvent influencer l'incidence et la gravité d'une série de maladies neurologiques, mais il ne faut pas oublier non plus l'effet du climat sur les populations d'insectes susceptibles de provoquer diverses maladies infectieuses, y compris neurologiques. De nombreux travaux ont déjà confirmé le lien entre le changement climatique et les maladies cardiovasculaires et dermatologiques, mais le lien avec les troubles neurologiques reste par contre moins bien étudié. La revue qui nous intéresse ici offre un point de départ utile pour s'en faire une idée.

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