Traitement de la dermatite atopique modérée à sévère - Un anti-JAK1 répond aux attentes des patients
L’étude de phase III JADE-DARE montre qu’un anti-JAK1, l’abrocitinib, est plus efficace en terme d’amélioration du PP-NRS4 et de réponse EASI-90 que le dupilumab, un anti-IL-4/IL-13 dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère. Un point intéressant est que le design permet l’emploi des corticostéroïdes topiques, ce qui rapproche cette étude clinique randomisée d’une étude en vie réelle. Les résultats ont été présentés au congrès EADV 2021 et publiés dans The Lancet(1) en 2022.
Le traitement de la dermatite atopique (DA) a beaucoup progressé ces dernières années avec l'arrivée des inhibiteurs de Janus kinases et d'anticorps monoclonaux dirigés contre les interleukines. Cette avancée est gratifiante car les patients avec une DA attendent beaucoup de leur traitement systémique et notamment un blanchiment rapide et une résolution tout aussi rapide du prurit. Mais devant toutes ces nouvelles options, laquelle choisir ? Comment répondre au mieux aux attentes du patient ? Dans ce contexte, l'étude JADE-DARE est intéressante car elle est la première à comparer en face à face l'efficacité et la sécurité d'emploi de 2 nouveaux traitements systémiques de la DA modérée à sévère, un inhibiteur de JAK1, l'abrocitinib (ABRO) et un anti-IL-4/IL-13, le dupilumab (DUPI). C'est aussi la première comparaison chez des patients sous corticostéroïdes topiques, ce qui la rend l'étude plus proche de la vie réelle.
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