Pochite chronique : une nouvelle option thérapeutique ?
Le traitement des pochites chroniques antibio-résistantes ou -dépendantes est de façon générale difficile d’autant plus que la littérature de fournit pas beaucoup de recommandations. C’est la complication la plus fréquente d’une coloproctectomie avec anastomose iléo-anale chez les patients atteints de rectocolite hémorragique ou de polypose adénomateuse familiale. Dans ce contexte, que peut le védolizumab, un inhibiteur de l’hétérodimère α4β7 validé dans le traitement des maladies chroniques inflammatoires de l’intestin ? La réponse dans cette étude incluant 102 patients randomisés védolizumab versus placebo.
La pochite correspond à un processus inflammatoire non spécifique qui se développe au sein du réservoir iléal. L'incidence de cette complication chirurgicale est variable, avec près de 50% sur un terrain de rectocolite à moins de 10% dans un contexte de polypose. La pochite peut être aiguë avec une symptomatologie évoluant depuis moins de 1 mois (45% à 60 % des patients) mais elle peut aussi être chronique avec 5% à 10 % des patients réfractaires au traitement antibiotique de première ligne durant le premier mois. On constate aussi que la prévalence augmente au fil du temps, de 25% à 1 an à 45% à 5 ans. Ce mode évolutif chronique a souvent un retentissement majeur sur la qualité de vie.
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