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Prise de poids sous traitement du VIH/sida : remplacer un inhibiteur de l’intégrase ne change rien ...

Dans le traitement du VIH/sida, le problème du poids préoccupe depuis plusieurs années. Certains antirétroviraux comme l’éfavirenz et le ténofovir peuvent induire une perte de poids alors qu’à l’inverse, les inhibiteurs de l’intégrase sont associés à une prise de poids moins acceptée. D’où cette tendance à vouloir substituer un inhibiteur de l’intégrase par un autre antirétroviral. Est-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Trois études présentées à l’IAS 2023 fournissent une réponse.

Etude DEFINE1

L'étude DEFINE a enrôlé 103 patients VIH+ qui ont vu leur poids augmenter de ≥ 10% après l'instauration d'un ART à base d'un inhibiteur de l'intégrase (INSTI) / TAF / emtricitabine. L'objectif était de voir l'effet sur le poids d'une substitution de ce schéma par une association darunavir /cobicistat / TAF /emtricitabine (n = 53) vs la poursuite du traitement initial (n = 50). L'âge médian des participants est de 45 ans, le poids médian est de 100 kg, le BMI médian de 32,7 kg/m². Le critère primaire est la modification du poids corporel à partir de l'inclusion jusqu'à la semaine 24. 

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